Télétravail chez IP : la confiance

• La vie de l'agence • 4 min. de lecture

Troisième article de notre série sur le télétravail et les réflexions et questionnements qu’il a éveillé au sein de notre structure, consacré celui-ci à la notion de confiance. Si vous ne les avez pas vu passer, pas d’inquiétude, on vous remet les liens en fin d’article ;-)

Bon nombre d’entreprises ont longtemps craint (certaines le craignent encore) d’observer, dans la mise en place du télétravail, une perte de productivité et d’implication des salarié·e·s. À ces craintes s’ajoutait souvent celle de ne plus pouvoir contrôler le temps véritablement passé au travail.

Nous avons été confrontés à cette question chez Impact Positif, avant même la généralisation du télétravail du fait de la pandémie.

Comme nous l’avons déjà indiqué, Impact Positif ne dispose pas de locaux communs à l’équipe, répartie entre Strasbourg et Mulhouse. Nous fonctionnons donc depuis le début sur une majorité de télétravail, et la confiance est l’un des ingrédients majeurs de la réussite de ce modèle.

Faire confiance pour permettre l’autonomie

L’illustration la plus concrète de cette confiance se trouve dans la gestion du temps de travail de l’équipe. 

Nous disposons chacun·e d’une liberté totale dans nos horaires de travail. La journée reste bien entendu le cadre commun pour faciliter les réunions client ou les points d’équipe, mais il n’y a pas d’horaires définis pour les plages de travail individuel.

Nous avons conscience que nous n’avons pas tous le même rythme de travail : certain·e·s préfèreront des journées condensées dans des horaires plus classiques de “bureau”, quand d’autres se sentiront plus à l’aise sur des journées plus entrecoupées, avec des sessions de travail tôt le matin ou en fin de journée/soirée, et une alternance avec des activités ou contraintes personnelles (pratique de sport, garde d’enfant, activités ménagères, etc).

La mise en place d’un emploi du temps partagé et accessible à tous facilite grandement notre organisation collective dans le respect de ces spécificités individuelles. Le principe est simplement d’indiquer ses créneaux d’indisponibilité pour que tout se passe bien pour tout le monde.

La même logique s’applique sur les congés : il n’y a pas de limite ou de contrainte à ce niveau non plus, tant que cela ne perturbe pas l’activité et le travail d’équipe. Tout le monde est conscient qu’il faut que les projets avancent pour que la structure puisse rémunérer tout le monde, et dans l’autre sens, Impact Positif est consciente que ses membres ont besoin de pouvoir se ressourcer.

Par ce fonctionnement, Impact Positif fait le choix de la responsabilisation de chaque salarié·e. Et cette responsabilisation, sans contrôle, passe nécessairement par la confiance que la structure accorde à ses membres.

En m'investissant dans Impact Positif, je m'engage à partager et respecter ces valeurs : éthique, qualité, coopération, communication, solidarité et humanité.

Extrait du préambule de la SCIC Impact Positif

La transparence comme vecteur de confiance

Chez Impact Positif, confiance rime avec transparence !

Tous les documents de travail, qu’ils soient propres à un projet ou au fonctionnement de l’entreprise, sont accessibles à tous. Les outils utilisés au quotidien sont des outils collaboratifs comme Drive ou Coda sans restrictions d’accès.

Cela vaut aussi pour la situation de l’entreprise. La comptabilité, la trésorerie sont présentées à toute l’équipe lors de chaque colloque, une fois par mois, et le suivi de facturation est accessible par tous à tout moment.

Enfin, un suivi de temps est également mis en place. Pas d’outil de timetracking mais une simple saisie par chacun·e à la fin de sa journée. Ce suivi n’a pas pour objectif de contrôler le temps passé “au travail” de chaque salarié·e mais simplement de bénéficier d’un outil de mesure de la rentabilité de l’entreprise (temps effectif passé sur un projet client vs l’estimation faite en avant-vente, temps passé sur des tâches internes, etc).

Pas de velléité de “flicage” d’autant plus que nous savons ce suivi de temps approximatif. En effet, nous avons conscience que le rythme de travail n’est jamais linéaire : il fluctue. Nous ne travaillons pas tous les jours avec la même intensité, et ce pour diverses raisons (manque d’attention, fatigue, préoccupations, etc). C’est aussi ça “mettre l’humain au centre”, accepter chacun·e avec ses forces et ses moments de creux.

Cette transparence à tous les niveaux permet de renforcer la confiance de la structure vis-à-vis de l’équipe mais surtout celle que l’équipe peut avoir en la structure. Chacun·e est témoin de l’évolution de la société, comprend naturellement les choix effectués et la direction qu’elle prend.

Impact Positif encourage l'apprentissage et le partage d'expérience, et accepte chacun tel qu’il est avec ses forces et ses faiblesses.

Extrait du préambule de la SCIC Impact Positif

La confiance : terreau fertile d’engagement

La confiance, établie au quotidien, et la visibilité complète sur la santé de l’entreprise permettent à chacun·e de se sentir concerné·e par la structure et son évolution.

Dans son format de SCIC (Société Collaborative d’Intérêt Collectif), Impact Positif laisse la place à chacun de s’impliquer dans le déploiement de l’entreprise.

Les colloques mensuels, rassemblant l’équipe au complet, sont l’occasion d’un point d’étape mais aussi et surtout le moment de définir le plan d’actions pour la structure sur le(s) mois à venir.

Il n’est pas question ici de fonctionnement entièrement horizontal, car à chaque bateau il faut son capitaine (ou ses 3 capitaines en l'occurrence ;-) ), mais chacun·e peut être acteur·rice de la SCIC. Et s’il prend l’envie à un·e salarié·e de devenir capitaine, il y a toujours une place à la barre avec les associés.

Mais quel que soit son statut, les décisions stratégiques ou les questionnements sont discutés en équipe; les avis de chacun·e sont pris en compte.

Il est évident que pour être efficace, cette communication doit pouvoir être libre, bienveillante et ouverte aux remises en question.

Ce fonctionnement, collaboratif et dans un climat de confiance, incite à l’engagement.

SCIC : Société Collaborative d'Intérêt Collectif

En lisant cet article, ça a l’air trop beau pour être vrai. Et pourtant ! 

Depuis plus de trois ans, ce fonctionnement fait ses preuves et ce, même en passant de 3 à 8 personnes.
Il est évident qu’il a été parsemé de tensions ou d’incompréhensions occasionnelles, comme dans toute relation à l’autre, mais rien qu’une bonne communication en interne ne puisse régler.

Et il est certainement plus facile à mettre en place dans une petite tribu que dans un grand groupe. Pour autant, si nous étions amenés à grandir encore plus dans les années à venir, nous ne changerions pas beaucoup de ce modus operandi, car il est le reflet d’une ambition partagée : celle de créer un nouveau modèle de société, collectif et respectueux de chaque individualité.

Les réalisations, accomplies dans le cadre des missions d’Impact Positif, doivent tendre vers une satisfaction collective et une valorisation personnelle.

Extrait du préambule de la SCIC Impact Positif

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